LA CRITICONA : 2009 BIKE CRITICAL MASS

Si os gusta ir en bici al trabajo o el fin de semana, os animo a participar a la critical mass interplanetaria (este año en España).
Durante los días 30 de abril al 3 de mayo Madrid será el lugar de encuentro para los participantes de las diversas masas criticas del mundo y el ciclismo urbano en general. Llenaremos la ciudad de bicis, charlas, talleres. El objetivo es de dar continuidad a iniciativas como la Critical Mass Interplanetaria, La Ciemmona Romana http://ciemmona.org/. Podéis encontrar todo el interesante programa de las jornadas aqui.

Quiero aprovechar para apuntar aquí también lo que para mi representa la bici, es decir libertad, economía, ecología, placer, diversión, deporte…personalmente me ha revolucionado la vision de la ciudad (Paris en mi caso) y en bici siento que puedo mejor aprovechar de todas las oportunidades.

Volviendo a la Critical Mass (masa critica, bici critica o simplemente CM), el nombre viene de un concepto de la física, donde la masa crítica es la cantidad mínima de material necesaria para que se mantenga una reacción nuclear a cadena. Ted White en su película “Return of the Scorcher” acerca del ciclismo muestra un fenómeno que se da en China: los ciclistas a menudo no pueden cruzar las intersecciones debido al tráfico de automóviles y a la inexistencia de semáforos. Pausadamente, más y más ciclistas se amontonan esperando para cruzar la calle y, cuando existe un número suficiente -una masa crítica- les es posible moverse todos juntos con la fuerza de su número para parar el tráfico mientras cruzan la calle. De ahí viene también el titulo de su ultimo documental “We are Traffic” (1999): Somos tráfico! Mas info sobre la historia de la Critical Mass aqui.

Estaré en Madrid desde el 28 de avril hasta el 3 de mayo a la manifestación, y podréis seguir las infos que subiré por el twitter @immaginoteca si os interesa.

La foto expuesta aquí arriba es de una bici de piñón fijo (fixie), un fenómeno de cultura urbana que se está difundiendo a una velocidad impresionante, como vemos en google trend. Se trata de bicis muy ligeras, simples (sin frenos, ni cambios, ni nada). Esta nueva tendencia me recuerda a veces casi una secta (me ha pasado más de una vez en Paris que gente en fixie, al ver que yo también era “uno de ellos”, me haya hecho una señal con la mano como para decir “hi brother…”). Anyway…la bici de piñón fijo tiene su por qué, aunque siempre resulta bastante difícil explicarlo a alguien que no la haya probado. Los de fixie.es intentan explicarlo aquí. Pero yo prefiero esta explicación en ingles.

IMMAGINOTECA SOUVENIR#2: Je suis fou


Je profite de mon dernier post sur BASURAMA pour me “souvenir” d’un projet que j’avais fait avec eux: IMAGE REMIX. En fait, BASURAMA ne s’occupe pas que de ramasser des déchets. Ils travaillent aussi sur le recyclage en sens plus ample. Il s’agissait ici de réutiliser une image: plusieurs artistes ont travaillé pour réinterpréter une photo de GETTY IMAGES et en profiter pour en faire quelque chose d’autre, en détournant le sens initiale de l’image (ci-dessus ce que j’ai fait). Je trouve que cette tendance de réutilisation, qui touche sensiblement les sujets des droits d’auteurs et des creative commons, est très intéressante et que quelque part met en cause la vielle problématique de la page blanche de l’artiste.
On n’invente rien, mais on modifie un peu tout…
En un seul mot: DETOURNEMENT.
Une ideès très chère aussi à OzCollective qui detorunent, par exemple, des parapluies.
L’expo a tourné pas mal en Espagne, dans des musée dont je me souviens pas le nom, sauf pour le très beau KURSAAL de San Sebastien (projet de l’architecte Rafael Moneo) ou a été realisée la vidéo ci dessous.

J’aime beaucoup les gens de la poubelle


Cela fait longtemps que j’avais envie de l’écrire: j’aime beaucoup Juan et ses copain de la poubelle. Juan López-Aranguren Blázquez est un des membres de BASURAMA, un collectif artistique espagnol qui travail sur les processus de production et la conséquente production de déchets dans la société actuelle. Ils proposent ainsi une recherche très intéressant dans le domaine de la création artistique liée au thème de la poubelle. Je vous invite à faire un tour sur leur site (aussi en anglais) et de regarder tous ce qu’ils font. Ils se permettent d’installer sur une plage un mur de poubelle Tu es ce que tu jette et de faire subventionner par le ministère le projet Publicité de merde | vous jetez presque tout ce que vous achetez. Dans ce dernier projet, ils proposent des panneaux publicitaires remplis de poubelle. Ainsi, les objets que la publicité nous a invité à acheter reviennent, une fois jetés, pour s’annoncer de nouveau dans le métro, comme des cadavres désormais inutiles (photo ci-dessus).
En fin, je trouve tout ça plus que beau.
I LOVE BASURAMA

Mais surtout, Juan est avant tout un de mes meilleurs ami, avec qui j’ai eu la chance de partager l’année Erasmus à Paris. Pour le dire avec ses propres mots, on a des promenades nocturnes dans Paris à raconter, avec des bouteilles de vin vide(ée)s dans nos ventres, et des discussions sur l’amour tenues par terre dans un Marais désert, que je ne soulèverais pas ici…Je peux juste vous conseiller, pour sentir un peu de ce gout que je ne peux que adorer, d’aller chercher la traduction en français de cette phrase de Manuel Vicent dans Mitología:

“[…] cuando aún creía que la libertad y la vida sólo estaban en los libros y que no había nada en el mundo como ser joven en París.”

Juan les a trouvé un matin a coté de son petit dej: son père lui démontrait avec cette citation d’avoir compris ce qui se passait dans nos nuits parisiennes…quelque part…
C’est pour tout ça que aujourd’hui le fait de monter un projet avec Juan e Domenico à Paris prend des proportions qui vont largement au delà de nos projets artistiques…
Alàlà je suis sentimental….

Eh bien le projet en question c’est le SPERMOLA PARIS, un projet MEIPI+BASURAMA en collaboration avec ArsLonga, dont je vous laisse une petite description, si vous êtes intéresses:

Spermola Paris est une intervention artistique qui se situe dans les domaines de la durabilité, de l’écologie créative, de l’innovation technologique et l’expérimentation artistique. Pendant une semaine, des déchets récupères dans la ville de Paris (chaises, armoires, ordinateurs, …) sont exposé comme des œuvres d’art dans une galerie. Les visiteurs sont en suite invités à venir récupérer les objets qui les intéressent et à en ramener des autres dont il ne se servent plus. Cette démarche dynamique et souvent dépaysant pour les visiteurs, engage le questionnement et l’expérimentation de démarches participatives et de la création collective, en partant d’une provocation écologique et sur la société de surconsommation. Spermola prétend aussi focaliser la réflexion sur la valeur artistique d’un objet récupère et ayant déjà été utilisé par quelqu’un, qui possède donc une histoire et qui le rend, à différence d’un objet neuf, une pièce unique et vivante.
Pendant l’exposition, une plateforme web permettra aux citoyens d’annoncer, sur un plan interactif et participatif, les objets
dont il veulent se défaire. Par la suite, ce plan restera actif afin de créer une véritable plateforme d’échange d’objets. Ce service fonctionnera comme catalyseur des dynamiques sociales et générateur de relations dans l’espace physique de la ville à partir d’un espace virtuel sur le web. Le projet SPERMOLA sera accompagné d’une série d’atelier thématiques et pratiques sur les sujets de la geolocalisation et de la création en rapport aux problèmes des déchets dans la ville.

LES GENS CHEZ EUX #1




Il y a deux jours j’ai commencé à travailler à une nouvelle recherche dans le domaine de l’architecture. L’expriment prend son nom d’un exercice que j’ai fait à l’école avec le Prof. Jacques Famery.
“Les gens chez eux” signifie travailler l’architecture avec les directs intéresses, c’est à dire les habitants et les usagers. Il ne faut pas confondre ceci avec l’architecture participative, qui a des mécanismes et une échelle très différents. Dans mon cas, ce qui m’intéresse est de développer des idées d’architecture et des petits projets avec des gens qui ne connaissent rien de ce domaine. Ces personnes ne connaissent pas les contraintes techniques, et sont donc libérés de toute condition.

Cette recherche prétend explorer le terrain perdu de l’imagination sans limites et naïve. L’architecte, comme l’ingénieur, aurais dans ce travail synergique un rôle de technicien et de conseiller, l’autre personne étant le concepteur. Les résultats sont souvent surprenant, et révèlent la frappante lucidité de ces “architectes non conventionnels” par rapport aux idées reçues et assumées comme inévitables de ceux qui ont reçu une formation technique.

Ci-dessus quelques images montrant une idée d’habitation que j’ai commencé à développer avec Carmen, qui décrit ainsi son projet:

“Por que vivir en algo cuadrado cuando siempre se ha podido jugar con las formas?. mi cuerpo no tiene esquinas esta lleno de volumenes y formas, las plantas no tienen esquinas sino formas redondeadas…. quiero que mi casa sea como mi cuerpo y como mis plantas.”

“Pourquoi habiter dans quelque chose de carré quand on a toujours su jouer avec les formes? Mon corps n’a pas d’angles droits, il est plein de volumes et de formes, les plantes n’ont pas d’angles droits mais des formes arrondis…je veux que ma maison soit à l’image de mon corps et de mes plantes.”

Expérimentation à poursuivre…

Pubblicazione EXPRESATE



E’ ormai disponibile il libro contenente i migliori progetti presentati al concorso per la LIBERTAD DE EXPRESION a Madrid. La pubblicazione contiene il progetto
“¡EXPRESATE!” (Francesco Cingolani, Pierluigi Bucci, Domenico Di Siena) precedentemente pubblicato su questo blog. Il libro puo’ essere acquistato sul sito del COAM (Collegio Ufficiale degli Architetti di Madrid).